Affelnet doit être corrigé et refondu et pour améliorer l’information à destination des parents et la compréhension qu’en ont les enseignants et les Personnels de Direction (perdir). Les parents doivent être mieux informés de leurs droits, et de leurs possibilités de recours.
De plus, une vraie réflexion pour l’homogénéité des différentes déclinaisons locales d’Affelnet National doit être engagée. Tant pour permettre de garantir que l’affectation se fasse partout sur les mêmes bases , pour que tous les élèves aient le même nombre de choix (« vœux »), mais aussi pour qu’un élève garde les mêmes droits lorsqu’il change d’académie.
En effet, il apparait que :
- La documentation distribuée aux parents chaque année est insuffisante, son ton est faussement rassurant et elle induit certains parents en erreur (voir Les plaquettes d’information distribuées aux parents pour l’affectation).
- Chaque académie possédant son propre système, nous voyons fleurir là un bonus au premier vœu, là une gratification de 3000 points et ailleurs de 9600, voire 32640 points, l’existence de districts ou non (voir Il faut fixer une règle nationale pour limiter nombre et valeur des bonus par rapport aux notes)…
- Le nombre de « vœux » disponibles pour les élèves est lui aussi inconstant selon les académies (voir Une rupture d’égalité dans le nombre de vœux possibles ?). Pourtant, cela ne semble pas être lié au nombre ou à la densité de lycées, puisque Mayotte a 15 « vœux » possibles pour 10 lycées sur 376 km² (soit une densité de lycées 10 fois supérieure à la densité nationale).
- Enfin, les calculs sont faux, ou plutôt inéquitables, puisqu’ils pénalisent certains élèves (60%, quand même…) et déprécient certaines matières au profit d’autres. Nous expliquons tout cela dans notre page Le processus complet d’affectation – les calculs.
Bref, un bric-à-brac de mesures qui n’ont aucune lisibilité globale et nationale, alors que le traitement des élèves devrait se conformer à des règles nationales.
La variété ne caractérise ni l’efficacité ni la rigueur ! Une vraie réflexion pour l’homogénéité et la lisibilité doit être engagée.